La différence est là
Notre différence est là – notre propre fourrage
Avec Jolanda et Werner Gschwind, on se rend vite compte que chacun veille sur l’autre. Ils forment une équipe soudée et rodée, travaillent dur et partagent les mêmes principes.
La ferme familiale que dirige le couple en périphérie d’Ettingen est une exploitation agricole mixte. Outre des arbres fruitiers, un vignoble, des champs de maïs et de pommes de terre, elle comporte aussi des poules pondeuses, des porcs et surtout des bovins. La ferme des Gschwind abrite environ 80 têtes de bétail: 40 vaches allaitantes avec leurs veaux, 40 bœufs d’engraissement et un taureau.
Les vaches mangent de l’herbe
Werner Gschwind ne commercialise pas le lait de ses vaches. Il est réservé aux veaux – on parle dans ce cas d’élevage de vaches allaitantes. Tous les veaux qui naissent à la ferme au printemps passent huit mois avec leur mère.
En novembre, ils en sont séparés et rejoignent le troupeau d’engraissement. Là aussi, leur vie suit son cours ordinaire: beaucoup de sorties en plein air et de la bonne nourriture. «Nous pratiquons l’engraissement au pâturage», explique Werner Gschwind. «Nous nourrissons exclusivement les animaux avec ce que nous produisons à la ferme, soit principalement de l’herbe et du foin.» Un choix remarquable pour une ferme d’engraissement. Le bétail est en effet vendu au kilo – et renoncer à une alimentation complémentaire est souvent synonyme de poids inférieur.
Seule la meilleure nourriture.
Nos animaux de rente reçoivent uniquement des aliments contrôlés et respectueux de l’espèce et de l’environnement: sans OGM, ni farines animales ni hormones ou antibiotiques pour stimuler les performances.
Engagés par principe
Le bétail des Gschwind passe le plus clair de son temps dehors, se déplaçant d’un pâturage à l’autre. «L’engraissement au pâturage exige beaucoup de travail», explique Werner Gschwind. «Il faut clôturer et déplacer les troupeaux pour qu’ils aient toujours assez à manger. Mais c’est la seule forme d’élevage bovin qui fait sens à mes yeux.» Un avis que partage Jolanda Gschwind: «Cela fait aussi partie de notre philosophie, c’est donc un surcroît de travail que nous assumons volontiers.»