Chez nous, la place dont chaque animal doit disposer est aussi clairement définie», indique Steiner. Élevés sur litière de paille, ses porcs ont régulièrement la possibilité de sortir en plein air et ils disposent de moyens d’occupation. Il peut, dans une large mesure, renoncer aux médicaments: «Les germes sont moins nombreux dans notre exploitation que dans un hôpital. Notre troupeau est en très bonne santé, nous n’avons quasiment pas besoin de le vacciner et notre consommation d’antibiotiques est minime», explique-t-il avec fierté. Bien sûr, tout cela a un coût: «En Suisse, les frais de production s’élèvent à CHF 4.20 par kilo de poids mort, contre CHF 1.75 en Europe.»
Et à l’avenir? «J’aime mon métier et je pense que j’élèverai encore des porcs dans 40 ans. Mon objectif est de progresser sans cesse, et tant que la viande de qualité restera demandée, nous continuerons de produire.»